Vente Château Limoges 87000

Ref.4722. Château à vendre en Haute-Vienne, proche de Limoges.
La vallée de la Briance est un site protégé du département de la Haute-Vienne, en Limousin. Le cours de la rivière y sinue dans un paysage de campagne où alternent bois de feuillus sur les versants, tapis de prairie bocagères et de prés de fond, peupleraies sur les rives et champs cultivés sur les replats et les hauteurs. Ici la Limousine, fameuse race bovine, possède son temple : le Pôle de Lanaud, avec son célèbre restaurant, est à quelques minutes de la propriété.
Ce coin de campagne profonde est cependant à moins de 20 km de Limoges, ville d’Art et d’Histoire. Connue pour sa longue tradition porcelainière, la capitale du Limousin est une ville dynamique qui compte une forte population d’étudiants, un centre hospitalier universitaire réputé et une des premières entreprises mondiales dans le domaine du matériel électrique (Legrand). La gare de Limoges-Bénédictins, classée Monument Historique pour son architecture associant Art nouveau et Art déco, permet de rejoindre Paris ou Toulouse en trois heures et demie. L’aéroport de Limoges Bellegarde, à une demi-heure du château, dessert Lyon, Londres, Bristol, Leeds, Manchester et les Midlands de façon régulière.

Cette proximité, entre ville et campagne, explique la profusion de châteaux et manoirs qu’on trouve en vallée de Briance. Les plus anciens furent édifiés par les puissants vicomtes de Limoges ou par les abbés de Solignac, abbaye importante sur la Via Lemovicensis vers Compostelle. Les plus récents, à l’instar de la propriété proposée, ont été pensés comme d’agréables résidences pour la grande bourgeoisie de Limoges qui aimait, et apprécie encore, ce cadre charmant et tranquille à deux pas de la cité.

A l’écart d’un hameau, le château se présente comme un bâtiment aux proportions classiques flanqué de deux tours rondes à toits coniques. Au centre, un pavillon hors-œuvre abrite l’entrée et la cage d’escalier. Il est surmonté d’un portique brisé par une monumentale lucarne fronton à toit bombé.
A l’opposé, la façade Sud montre un alignement parfait de baies sur une façade rectiligne encadrée d’ailes en léger ressaut. Chaînages et bossages renforcent l’impression de symétrie qui s’élève jusqu’aux lucarnes à toit bombé éclairant les combles.
Couverts en ardoise, le toit quatre pans du bâtiment principal comme celui du pavillon d’entrée sont coiffés d’une crête en métal.

Au Nord de nouveau, un escalier trois marches donne l’accès à la porte d’entrée, porte bâtarde avec tympan de menuiserie et chambranle en ressaut.
A partir de là, le rez-de-chaussée comporte entrée, bureau avec wc et douche, remise-cave, cuisine, salle à manger, salon double, bibliothèque. Sur le même niveau, les tours abritent le bar au décor néo-gothique pour l’une, et la chaufferie pour l’autre. D’une grande hauteur sous plafond, ces deux pièces occupent deux niveaux.
Au premier étage : 4 vastes chambres avec leurs salles de bains.
Au second étage : un long dégagement et 5 belles chambres avec salles de bains, salle d’eau pour l’une d’entre elles, et parfois dressing. Deux de ces chambres sont situées dans les tours.
Sous comble : un vaste espace ouvert est prêt à être aménagé.

L’ensemble représente une surface habitable d’environ 700 m².

Les dépendances comprennent :
L’Orangerie, sans doute édifiée au XIXe siècle constitue la principale des dépendances. Au 1er niveau, une salle de réception équipée permet d’accueillir jusqu’à 60 personnes assises. Un second niveau, sous comble, est à restaurer.
A l’écart, le garage, moderne et sur cave, permet d’abriter 2 à 3 voitures et le matériel nécessaire à l’entretien de la propriété.
Enfin, la piscine (12,5 x 4,5 m) est au centre d’un véritable espace de bien-être avec sa terrasse et un pool house équipé d’un sauna.

Le parc, d’une superficie de 2,25 hectares environ, forme une sorte de losange inégal dont les extrémités indiquent grossièrement les points cardinaux. En son centre, avec leurs façades orientées au Sud, le château et ses dépendances sont posés sur une vaste prairie, soignée et fleurie. Tout autour, des arbres de haut jet abritent le château et ses hôtes des vues et du bruit.
Ce terrain descend en pente très douce, mais sans l’atteindre, vers la Roselle, affluent de la Briance. Un tennis, à l’ombre des frondaisons, en marque la pointe Sud tandis que son côté Ouest, boisé, jouxte une voie ferrée invisible.

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